Hopital Saint Martin
Un compte d’administration de 1559 précise qu’il y a dans St Martin un hospice civil qui existe depuis 500 ans appartenant aux habitants.
C’est donc au 11è siècle que fut fondé cet établissement qui fait rare pour l’époque, ne relevait d’aucune fondation religieuse bien que s’appelant ’’Hôtel Dieu St Julien’’. Il recevait des malades des deux sexes, soignés par des infirmiers laïques. L’administration, humanitaire et philanthropique, était assurée à tour de rôle par des bourgeois de St Martin.
Au 17é siècle, St Martin fut le théâtre important des guerres de religion (siège de La Rochelle). La troupe y est nombreuse et la nécessité de secours médicaux pour les soldats de terre et de mer ou pour les ouvriers militaires, se fait cruellement sentir. Louis XIV envoie trois pères charitables de l’ordre de St Jean de Dieu pour assurer ces soins.
Le 16 juin 1674 l’hôpital est confié çà ces religieux qui, en échange, s’engagent à soigner aussi les civils de St Martin et, autant que faire se peut, les civils d’Ars en Ré. Le même jour, l’hôpital devient ‘’Hôtel Dieu St Honoré’’. C’est le début de la prospérité qui deviendra vraiment florissante lorsqu’en 1685 les religieux deviennent propriétaires de l’hospice à perpétuité, ce qui leur permettait de recevoir des legs….
C’est sous Louis XIV que furent effectués différents travaux d’agrandissement. Civils et militaires étaient dans des salles séparées tandis que les femmes étaient soignées dans un autre établissement proche, l’hôpital St Louis, qui fut, par la suite, détruis par le feu.
L’apogée de cette prospérité sera atteinte sous le règne de Louis XVI grâce notamment, en 1777, au père Ignace Goubin des Manières qui, beaucoup le soutiennent, serait un bâtard de Louis XV.
Une nouvelle construction est érigée qui comporte 6 grands salles, hautes de 6 mètres et larges de plus de 10, capables de contenir plus de 200 lits à deux places (!). (Actuellement bâtiment St Michel et ses annexes). Des extensions sont prévues mais ne seront pas réalisées par suite d’une pétition des habitants qui jugent cette expansion excessive…
La Révolution supprime les ordres religieux.
Les pères charitables remettent à la ville ‘’l’hospice avec toutes les appartenances et dépendances sans omettre aucun des accroissements qu’ils lui auraient attirés par leur influence ou les bonnes œuvres…’’
Le Père Ignace quitte l’habit religieux pour continuer à exercer la médecine et la chirurgie à St Martin sous le nom de Charles Goubin.
En 1797, les militaires accaparent l’hospice d’où sont chassées les malades civils. La population proteste jusqu’en 1812, date à laquelle la municipalité est à nouveau chargée de l’administration de son Hôpital. Elle en confia immédiatement la gestion aux sœurs de St Vincent de Paul.
L’encadrement comportait des médecins titulaires à la solde du Gouvernement, aidés d’officiers de santé à la solde, eux de l’Administration.
En 1814, l’Europe est coalisé pour la chute de l’Empire.
L’Ile de ré est mise en état de siège. De très nombreux conscrits y sont bloqués. L’encombrement des salles de l’hôpital est tel que plusieurs succursales sont ouvertes chez des particuliers….
L ‘exil de l’empereur, la paix revenue, entraînent le déclin démographique de l’Ile par diminution de la population militaire.
On restaure l’hôpital, on le modernise, on crée même une maternité (mais elle dut fermer ses portes 3 ans plus tard).
En 1901, un incendie détruit la chapelle et 4 salles de malades mais il reste suffisamment de locaux pour que l’hôpital fonctionne. La section d’hospice reste la plus importante mais le service de médecine est toujours ouvert sous la forme d’un clinique ouverte.
Ce n’est que très récemment que l’hôpital a évalué :
- par la construction d’un centre pour mineurs délinquants ou cas sociaux, baptisé ‘’le feu vert’’, qui a fonctionné de mars 1954 à juin 1980.
- par l’acquisition de la Maison de retraite .
- par la mise en place estivale d’un service de soins d’urgence et d’un antenne Samu.
- par la construction d’un bâtiment abritant 26 lits dits long séjour médicalisé.
C’est donc au 11è siècle que fut fondé cet établissement qui fait rare pour l’époque, ne relevait d’aucune fondation religieuse bien que s’appelant ’’Hôtel Dieu St Julien’’. Il recevait des malades des deux sexes, soignés par des infirmiers laïques. L’administration, humanitaire et philanthropique, était assurée à tour de rôle par des bourgeois de St Martin.
Au 17é siècle, St Martin fut le théâtre important des guerres de religion (siège de La Rochelle). La troupe y est nombreuse et la nécessité de secours médicaux pour les soldats de terre et de mer ou pour les ouvriers militaires, se fait cruellement sentir. Louis XIV envoie trois pères charitables de l’ordre de St Jean de Dieu pour assurer ces soins.
Le 16 juin 1674 l’hôpital est confié çà ces religieux qui, en échange, s’engagent à soigner aussi les civils de St Martin et, autant que faire se peut, les civils d’Ars en Ré. Le même jour, l’hôpital devient ‘’Hôtel Dieu St Honoré’’. C’est le début de la prospérité qui deviendra vraiment florissante lorsqu’en 1685 les religieux deviennent propriétaires de l’hospice à perpétuité, ce qui leur permettait de recevoir des legs….
C’est sous Louis XIV que furent effectués différents travaux d’agrandissement. Civils et militaires étaient dans des salles séparées tandis que les femmes étaient soignées dans un autre établissement proche, l’hôpital St Louis, qui fut, par la suite, détruis par le feu.
L’apogée de cette prospérité sera atteinte sous le règne de Louis XVI grâce notamment, en 1777, au père Ignace Goubin des Manières qui, beaucoup le soutiennent, serait un bâtard de Louis XV.
Une nouvelle construction est érigée qui comporte 6 grands salles, hautes de 6 mètres et larges de plus de 10, capables de contenir plus de 200 lits à deux places (!). (Actuellement bâtiment St Michel et ses annexes). Des extensions sont prévues mais ne seront pas réalisées par suite d’une pétition des habitants qui jugent cette expansion excessive…
La Révolution supprime les ordres religieux.
Les pères charitables remettent à la ville ‘’l’hospice avec toutes les appartenances et dépendances sans omettre aucun des accroissements qu’ils lui auraient attirés par leur influence ou les bonnes œuvres…’’
Le Père Ignace quitte l’habit religieux pour continuer à exercer la médecine et la chirurgie à St Martin sous le nom de Charles Goubin.
En 1797, les militaires accaparent l’hospice d’où sont chassées les malades civils. La population proteste jusqu’en 1812, date à laquelle la municipalité est à nouveau chargée de l’administration de son Hôpital. Elle en confia immédiatement la gestion aux sœurs de St Vincent de Paul.
L’encadrement comportait des médecins titulaires à la solde du Gouvernement, aidés d’officiers de santé à la solde, eux de l’Administration.
En 1814, l’Europe est coalisé pour la chute de l’Empire.
L’Ile de ré est mise en état de siège. De très nombreux conscrits y sont bloqués. L’encombrement des salles de l’hôpital est tel que plusieurs succursales sont ouvertes chez des particuliers….
L ‘exil de l’empereur, la paix revenue, entraînent le déclin démographique de l’Ile par diminution de la population militaire.
On restaure l’hôpital, on le modernise, on crée même une maternité (mais elle dut fermer ses portes 3 ans plus tard).
En 1901, un incendie détruit la chapelle et 4 salles de malades mais il reste suffisamment de locaux pour que l’hôpital fonctionne. La section d’hospice reste la plus importante mais le service de médecine est toujours ouvert sous la forme d’un clinique ouverte.
Ce n’est que très récemment que l’hôpital a évalué :
- par la construction d’un centre pour mineurs délinquants ou cas sociaux, baptisé ‘’le feu vert’’, qui a fonctionné de mars 1954 à juin 1980.
- par l’acquisition de la Maison de retraite .
- par la mise en place estivale d’un service de soins d’urgence et d’un antenne Samu.
- par la construction d’un bâtiment abritant 26 lits dits long séjour médicalisé.